Plateau technique

Le plateau technique est un terme faisant référence à l’ensemble des équipements utilisés dans un cadre médical, à des fins diagnostiques autant que thérapeutiques. Le domaine de l’ophtalmologie est en constante évolution, et le plateau technique se doit de suivre les différents progrès technologiques pour assurer des résultats efficaces.

En ce sens, un plateau technique performant doit répondre à un cahier des charges complet. Il doit avant tout assurer la sécurité des procédures. En conséquence, les outils de diagnostic doivent permettre d’établir avec précision les besoins du patient. Il s’agit également de vérifier les indications et les contre-indications, pour déterminer quelle opération et quels soins sont les plus adaptés.

Un autre élément déterminant la qualité d’un plateau technique est le confort des patients. Les techniques utilisées ne doivent pas être douloureuses, ni induire des suites opératoires trop lourdes.

Enfin, un plateau technique performant est un plateau technique complet. Un suivi des patients efficace nécessite une approche personnalisée, fondée sur un diagnostic sur-mesure et une connaissance exacte des troubles de la vue. Pour répondre à cet impératif, il est nécessaire de disposer d’une vaste gamme d’équipements, permettant de déterminer l’approche chirurgicale la plus adaptée.

L’Institut Voltaire utilise différents types de laser dans le cadre de chirurgies réfractives :

Le laser excimer. Très fréquemment utilisé en chirurgie réfractive, le laser excimer est utilisé dans le cadre de la chirurgie laser LASIK, PKR et TransPKR. Ce laser à gaz est doté de rayons ultraviolets, qui permettent de sculpter les couches stromales de la cornée, afin de corriger de nombreux troubles de la vue, comme la myopie, l’astigmatisme, la presbytie et l’hypermétropie. Ce laser ne chauffe pas et ne coupe pas.

Le laser Femtoseconde est le second laser utilisé en chirurgie réfractive. Proche de l’infrarouge, ce laser est le plus rapide au monde. On l’utilise pour vaporiser les tissus ciblés. On y a recours lors de la TransPKR pour mener l’ablation des couches épithéliales, ainsi que pour la technique de chirurgie réfractive SMILE.

Le diagnostic est l’étape la plus importante avant toute chirurgie réfractive. Aussi, il est central de pouvoir dépister les différents troubles de la vue et d’identifier toute éventuelle contre-indication. À cet effet, l’Institut Voltaire dispose de plusieurs instruments.

L’aberromètre est un des premiers instruments utilisé lors d’un examen qu’on appelle aberrométrie. Il permet de mesurer la déformation d’un front d’ondes projeté sur l’œil. Si ce dernier ne souffre d’aucun trouble, le front d’ondes sera détecté sous une forme identique à celle projetée. Au contraire, un front d’ondes déformé permet de confirmer l’existence d’aberrations optiques, que peut traiter la chirurgie réfractive.

La chirurgie réfractive affecte le fonctionnement de la cornée. Les topographes cornéens permettent d’en évaluer la courbure et la forme, afin de déterminer si elle peut être soumise au traitement laser. L’usage de fentes lumineuses et d’une caméra rotative permet de réaliser des clichés de la cornée, qui sont ensuite analysés par un logiciel informatique dédié. Les cartes colorées rendent compte du relief de la cornée et permettent de mener une analyse précise des résultats.

L’ORA (Ocular Response Analyser) est un outil technologique de pointe qui permet d’évaluer la résistance biomécanique de la cornée. Il s’agit d’exercer une pression sur le dôme cornéen, à l’aide d’un jet d’air. Une lumière infrarouge est ensuite émise de façon oblique, avant d’être captée par un récepteur. Cette technique permet de mesurer l’élasticité et la résistance cornéenne, en fonction de l’intensité de la lumière captée.