Anatomie de l’œil

L’œil est divisé en deux segments : le segment antérieur et le segment postérieur. Il dispose également de trois enveloppes :

• L’enveloppe externe, qu’on appelle la sclérotique
• L’enveloppe intermédiaire, l’uvée
• L’enveloppe interne, la rétine.

Le segment antérieur est composé de la cornée – le premier élément réfractif de l’œil – et d’une chambre antérieure. Cette dernière comprend l’humeur aqueuse et l’iris, une membrane pigmentée et contractile, dont la fonction est d’adapter la vision à la lumière. Elle comprend également, le cristallin situé derrière l’iris, le deuxième élément réfractif de l’œil.

Le segment postérieur se situe derrière le cristallin. Il comprend de nombreux éléments :

• Une cavité constituée d’humeur vitrée. Cette substance gélatineuse composée d’eau, de collagène et d’acide hyaluronique, représente 90 % du volume de l’œil. Elle sert avant tout à maintenir l’élasticité du globe oculaire et à maintenir la rétine en place.
• La rétine, une membrane qui recouvre toute la face interne de l’œil. Ce tissu neurosensoriel sert à la phototransduction : c’est la rétine qui transforme les rayons lumineux en signaux qu’interprète le cerveau. Il existe deux types de photorécepteurs : les cônes, qui régissent la vision des couleurs et la vision diurne, sont situés au centre de la rétine. Les bâtonnets, beaucoup plus photosensibles, se trouvent sur les bords de la rétine. Ils régissent le champ de vision périphérique, qui permet la détection des mouvements.
• La sclérotique ou « blanc de l’oeil ». Il s’agit de la couche externe du globe oculaire. De couleur blanche, cette membrane maintient l’intégrité du globe. Elle est vascularisée et innervée. Elle est également recouverte par la conjonctive.

Les structures annexes de l’œil garantissent la protection et la lubrification du globe oculaire. Ces sont les suivantes :

• La conjonctive, une muqueuse transparente qui tapisse la surface intérieure des paupières et de la sclérotique.
• La paupière est un pli cutané richement vascularisé qui recouvre l’œil. À l’aide de glandes sébacées, elle produit des sécrétions huileuses qui permettent d’hydrater l’œil. Les cils qui poussent sur le bord des paupières préviennent le contact de débris avec le globe oculaire.
• Les glandes lacrymales. Situées dans le coin supérieur externe de l’œil, ces glandes sécrètent les larmes. Celles-ci hydratent la conjonctive et permettent l’évacuation de la poussière.

Le nerf optique est un nerf sensitif assurant la perception visuelle. Il est composé d’environ 1,2 millions d’axones (les fibres nerveuses) issus de la rétine. Celle-ci transmet l’information visuelle au cerveau grâce au nerf optique.

Le nerf optique est divisé en deux parties : une partie dite intra-oculaire (composée des fibres nerveuses rétiniennes) et une partie rétrobulbaire. Cette dernière s’étend du globe oculaire jusqu’à l’intérieur du crâne, où il rejoint le système nerveux central, en passant par le trou optique de l’os sphénoïde.

La lumière est captée par l’œil à travers la cornée et le cristallin, avant d’atteindre la rétine. Le flux de lumière est régulé par l’iris, qui adapte le diamètre de la pupille. Si la lumière est forte, la pupille a un faible diamètre et rentre en état de myosis. Au contraire, si la lumière est faible, la pupille se dilate et entre en mydriase.

La lumière traverse l’humeur aqueuse et l’humeur vitrée pour atteindre la rétine. Les différents photorécepteurs qui s’y trouvent traduisent le signal lumineux en signal électrique.
Le signal passe à travers le nerf optique avant d’atteindre le cortex visuel. Ce dernier alors interprète le signal et reconstitue l’image.