TransPKR

Avec environ 300 000 patients opérés en France chaque année, la chirurgie réfractive est un ensemble de techniques efficaces et sûres, à la fiabilité prouvée. Les différentes procédures comprises sous ce terme ont pour objectif de corriger les troubles de la vue et dispenser les patients du port de lentilles ou de lunettes. Parmi les plus avancées, la TransPKR permet de résoudre de nombreux troubles de la vue, sans aucun geste mécanique de la part du chirurgien.

Qu’est-ce que la Trans Photo-Kératectomie-Réfractive ?

La TransPKR ou PKR transépithéliale est l’évolution technologique de la PKR classique, qui consiste à mener une opération similaire à celle d’une chirurgie PKR, sans contact entre l’œil et le chirurgien. Il s’agit de la seule opération des yeux menée uniquement avec un laser.

La PKR consiste à enlever l’épithélium, la couche superficielle de la cornée, afin d’accéder à la couche intermédiaire, le stroma, pour le remodeler en fonction des besoins du patient. Lors d’une chirurgie TransPKR, le chirurgien utilise un laser pour enlever cette couche, et ensuite sculpter le tissu cornéen.

La chirurgie est très peu invasive et se déroule en ambulatoire ; le patient reste une heure à l’institut. Un collyre anesthésiant est d’abord administré et les paupières sont maintenues ouvertes avec un écarteur. Le chirurgien procède ensuite au pelage de l’épithélium à l’aide d’un laser excimer, puis remodèle la cornée afin de corriger les défauts visuels du patient. Une lentille pansement est enfin appliquée sur l’œil pour aider l’épithélium à se régénérer.

Quels sont les avantages de la TransPKR ?

Alors que la PKR classique nécessite un geste mécanique pour retirer l’épithélium, la TransPKR utilise exclusivement le laser. Aucune incision, ni manipulation n’est nécessaire pour accéder à la cornée. Cette technique a pour avantage de garantir une récupération visuelle plus rapide après l’opération.

Dans quels cas la TransPKR est-elle indiquée ?

La TransPKR répond aux mêmes indications que la PKR classique. En conséquence, elle est pratiquée pour corriger différents défauts comme l’astigmatie, la myopie et l’hypermétropie. Cette procédure est recommandée pour toute personne souhaitant corriger définitivement ses troubles de la vue, mais qui redoute la découpe et le contact du chirurgien avec l’œil.

De plus, la TransPKR est retenue pour certaines conditions, notamment lorsque le patient dispose d’une cornée fine. En effet, la cornée doit être relativement épaisse pour avoir recours à d’autres formes de chirurgie laser, comme le LASIK.

La TransPKR souffre cependant de certaines contre-indications. La plus importante d’entre elles est la présence d’un kératocône, une dystrophie de la cornée, qui pousse cette dernière à adopter une forme conique et irrégulière. Toute pathologie affectant la cornée, tel un glaucome, constitue également une contre-indication.

Quelles sont les suites opératoires de la TransPKR ?

Les suites de la TransPKR sont plus longues que lors d’autres opérations (comme le SMILE ou le LASIK). La vue du patient est d’abord floue durant les jours qui suivent la procédure, particulièrement durant les premières 24 heures.

Des douleurs accompagnées de larmoiements se font également sentir. Au bout de 72 heures, les effets secondaires s’estompent progressivement. À cette échéance le chirurgien retire la lentille pansement lors d’une consultation de contrôle. L’arrêt des activités s’impose pendant au moins 4 jours.

Afin d’améliorer la cicatrisation et la récupération, des collyres antibiotiques, des collyres lubrifiants et des antalgiques seront prescrits pendant plusieurs semaines.

Quels sont les résultats de la TransPKR ?

Les résultats de la TransPKR apparaissent progressivement, à mesure que l’épithélium se reconstitue. La vue s’améliore durant le premier mois, avec des fluctuations. À terme, les résultats garantis par la TransPKR sont identiques à ceux obtenus avec la PKR classique et le LASIK.